Les vignerons des côtes de thongue la marque du collectif
Un important vignoble s’est développé sur le territoire actuel des Côtes de Thongue dès les XIXeme et XXeme siècles. Mais c’est dans les années 1980, sous l’impulsion d’un petit groupe de vignerons précurseurs bien décidés à mettre en avant leurs meilleurs vins, que la production de ce territoire, hissée vers la qualité, a été reconnue en Indication géographique protégée.Cette dynamique collective entre caves particulières, caves coopératives et maisons de négoce, est à l’origine de la création du syndicat des vignerons des Côtes de Thongue. Né le 20 octobre 1980, c’est le premier syndicat de vin de Pays.
"Ce qui nous a uni, c’est la volonté de faire naître sur ce territoire, dans une démarche pionnière, une IGP lisible et identifiée qui soit le réceptacle de nos plus beaux vins. L’ambition était de s’élever et d’être la meilleure des IGP en laissant s’exprimer la personnalité des vignerons auteurs intervenant sur ce territoire mosaïque", retrace l’un des vignerons pionnier de la dénomination.
Côtes de thongue l’enjeu de notoriété
Ce nom, à l’époque inconnu et peu valorisant, puise ses origines dans le bassin versant de la rivière Thongue au sein duquel a été dé production. Les vins produits sur cette zone seront reconnus en vins de pays par décret du 5 avril 1982, puis en Indication géographique protégée (IGP) à partir du 1er août 2019. Le syndicat regroupait à l’origine 14 communes, mais l’aire de production a été agrandie à l’occasion d’une nouvelle homologation du cahier des charges en 2011, pour arriver aujourd’hui à 23 communes.
La renommée des vins IGP Côtes de Thongue était lancée, apportant un nouveau souffle à ce territoire dont la dynamique depuis, n’a cessé de se renouveler au fill des générations. Engagés collectivement dans cette démarche d’identité territoriale, les vignerons des Côtes de Thongue ont réussi à séduire un réseau de distribution : les cavistes qui reconnaissent les vins de cette dénomination qualitative, en France comme à l’international. Cette démarche collective se prolonge dans la dernière décennie par un projet ambitieux et unique de mesure de la biodiversité, Biodiv&Eau, porté par le syndicat de l’IGP des Côtes de Thongue.